Carnet de route

WE Trappeur

Le 20/03/2010 par BINDER JEan

WE TRAPPEUR

Découverte du milieu enneigé.
Sortie raquette  20 et 21 mars
Lieu : La Cantonnière (ESTENC 06470  ENTRAUNES
OBJECTIFS :
 Découverte de la montagne en hiver hors des stations de ski.
Randonnée raquette avec équipement ARVA

Ont participé à ce WE DECOUVERTE

      Du côté des jeunes trappeurs : Lola, Léa, Gaëlle, Solène, Clara, Lucie, Antoine, Lucas R, Noa, Florian, Clément, Joss, Lucas H
      Du Côté des adultes
Lionel, Cathy et Gilles, Cécile et Ludovic, Christelle et Jean-François, Marianne, Emmanuelle, David
Encadrement : Jean et Caroline

Une météo bien maussade  nous attendait pour ce premier WE de découverte de randonnée raquette.
Partis de Carcès, Saint Antonin, Lorgues ou Vins sous un ciel couvert, nous nous retrouvons tous vers 10h 30 à Plan du Var pour se répartir le matériel de location (raquettes, ARVA, pelles et sondes).
Il était environ 13 heures quand, après une route sinueuse qui a provoqué chez quelques petits des désagréments nécessitant des arrêts, nous nous retrouvons enfin autour des tables du chalet de la Canto, accueillis par Gilles.
Première étape : brieffing pour donner quelques instruction sur la conduite du WE, comment on se comporte dans un refuge, le matériel que l’on va utiliser… Evidemment les ARVA attisent beaucoup la curiosité de nos jeunes montagnards, surtout quand ils font « bip, bip…. » Non ! ce ne sont pas des jeux vidéos !!!
Puis c’est le moment de la distribution des raquettes et des bâtons !!! Heureusement, il ne pleut pas mais on est dans le brouillard, donc visibilité nulle… hélas.
Enfin, tant bien que mal, nos treize trappeurs sont tous équipés, prêts à affronter les grandes étendues neigeuses.
Les premiers pas ne sont pas toujours évidents. Hé oui il faut marcher les jambes un peu écartées, et surtout ne mas marcher sur les raquettes du copain ou de la copine de devant.
De temps à autre il faut rajuster une raquette ou une autre et grâce au couteau suisse de Lionel et à la patience de Caro, tout rentre vite dans l’ordre.
Il fait très doux et la neige se transforme vite. Pas très stables les traces. Ce n’est pas vraiment la neige idéale pour apprendre, mais qu’importe, on progresse.
Un premier petit raidillon pour passer la route… première épreuve bien franchie. Puis un deuxième un peu plus haut avant d’attaque le sentier qui s’enfonce dans la forêt vers la cabane forestière. Là, c’est plus raide, on met les talonnettes et tout de suite c’est plus facile.
La « troupe » avance doucement, avec quelques questions… »Jean ! on va jusqu’où ? » ou bien encore, « c’est quand qu’on fait une pause ? »….Ah !! dur, dur, l’apprentissage.
Les petites jambes sont bien contentes quand au bout de ¾ d’heures de marche environ (avec quelques arrêts ponctuels), à l’issue d’une montée qui leur a paru bien longue, je décide d’une pause « finale ».
Je profite d’une pente appropriée pour faire une belle coupe dans la neige pour tenter de voir les différentes couches de neige et sa transformation progressive. Malgré le manque de soleil, l’expérience est concluante.
 Un peu de boisson, une barre de céréale ou autre reconstituant et le retour au refuge commence.
Ah ! c’est plus facile en descente, et dans cette neige molle à souhait, bien engoncés dans leur combinaison, nos jeunes alpinistes s’en donnent à cœur joie avec quelques roulades bien dosées.
Le brouillard se lève et laisse apparaitre ainsi l’environnement montagnard dans lequel on se trouve. Sur le massif en face de nous, on entend un « crac » et comme un gros bruissement. Une coulée s’est déclenchée dans les parois. La neige saute les barres les unes après les autres, provoquant dans la pente de réception une coulée de neige lourde que l’on voit progresser doucement.
Petit à petit, en descendant, le ciel s’éclaircit pour laisser passer, enfin, quelques rayons de soleil.
On passe vite la route, et la descente du premier talus est quelque peu acrobatique pour certains et plus raisonnée pour d’autres.
Dans le champ de neige qui suit, je leur fait une démonstration du fonctionnement des ARVA. Puis je vais en cacher deux, suffisamment éloignés pour qu’ils n’interfèrent pas.
Par deux, les jeunes apprentis comme leurs parents, se lancent dans la recherche. Quelques uns ont bien compris le fonctionnement des ce matériel de sécurité. Bien sur il faut affiner et recommencer pour prétendre à être vraiment efficace. Mais ils en auront bien l’occasion… plus tard !
La trêve « soleil » est de courte durée, juste le temps de faire les exercices.
En quelques minutes le deuxième passage de la route est effectué, et, dans un brouillard redevenu épais, la troupe regagne le refuge.
Douche, puis retour au calme avec quelques jeux de sociétés ou de cartes.
Pour quelques un des plus grands, petite information sur l’orientation. Pas très facile d’intégrer ces informations. Entre lecture de carte et report sur le terrain !!! un peu compliqué.
Lecture, jeux de société, jeux de carte, le temps passe ainsi jusqu’à l’heure du repas.
A une table près, on prend toute la place.
Une bonne soupe, suivi d’un plat de pates avec de la daube, et pour finir du flanc au caramel. C’est sur, cela change du quotidien de la maison… mais nous dirons que dans l’ensemble ils ont bien mangés. Il faudra bien quelque complément pour l’un ou l’autre car la daube !!! pas trop habitués !!
Après ce bon repas, une petite heure de détente avant que les petites jambes montent se reposer tandis que « les plus grands » se planteront devant un France-Angleterre très rugueux.

Dimanche matin. Un peu avant 7 heures ça remue déjà dans les bat-flancs.
J’avais annoncé un petit déjeuner à 8 h pour leur permettre une bonne nuit de sommeil !!
Vers 7 h ¼ tout le monde (ou presque) est déjà debout.
Gilles a entendu la « troupe » et prépare le petit déjeuner.
Je sors voir le temps !! Une pluie fine tombe régulièrement, sans vent. Il fait doux, bien trop doux. Bien que la visibilité soit bien meilleure que hier, ce temps me décourage un peu. Pour un premier WE c’est vraiment dommage qu’il n’y ait pas un peu de soleil pour apprécier le merveilleux site où nous sommes. Bon, il va falloir faire avec.
Ils sont tous bien couvert, mis à part Lucas à qui il manque une bonne protection pluie. Mais l’âme prévoyante du groupe, Lionel, a dans ses affaires un petit poncho qui va faire l’affaire.
L’équipement est un peu plus rapide que la veille. On monte par la route dégagée jusqu’au pont. Dans le dernier lacet, juste à côté de nous, un chamois puis deux… finalement 6 remontent la pente rocheuse, tranquillement. Tous admirent le spectacle qui a lui seul redonne le moral que le temps avait quelque peu abaissé.
Les raquettes mises, Gaëlle s’éloigne un peu pour faire le test des ARVA. Un par un tout le monde passe au « test ». Bon tout fonctionne. La pluie semble vouloir s’arrêter… c’est déjà ça.
Notre groupe s’étale, fort de ses 25 éléments, sur une bonne centaine de mètres. Il faudra une demi heure, depuis le pont, pour arriver à l’entrée du chemin des cabanes de Sanguinières.
Comme cela fait pratiquement une heure que l’on est parti de la Canto, une pause s’impose. Boire et manger… OBLIGATOIRE !!!
On quitte la trace large de la route pour s’enfoncer dans la forêt qui va nous emmener jusqu’à la clairière où se situe la maison forestière de La Sanguinière.
Le cheminement suit un dénivelé régulier et peu accentué. Juste ce qu’il faut pour que cela ne soit pas trop dur pour tous ces apprentis.
On longe le torrent qui se fraye un chemin parmi les monceaux ne neige qui le recouvre.
Après ¾ d’heure environ, on débouche sur un grand espace où l’on aperçoit la maison forestière de la Sanguinière, à moitié enfouie dans la neige et recouverte d’un épais chapeau blanc. Tout en marchant je me dis qu’il y a suffisamment de neige pour leur faire la démonstration des « trous à neige ».
Une belle photo de groupe et on sort les pelles.
Je fais rapidement la démonstration de la confection d’un trou à neige. Puis chacun s’y met et tel un champ de taupes, des trous naissent un peu partout.
Un groupe de marcheur arrive emmenés par un accompagnateur en montagne. On discute 5 minutes et ils passent leur chemin.
Sur un monticule tout proche deux petites « marmottes » on confectionné leur terrier neigeux et s’amusent ainsi à circuler dans les tunnels. Les grands se prennent au jeu et tente de passer dans ces étroit tunnels. En bougeant un peu les épaules, finalement, ils y arrivent.
Avec tout cette débauche d’énergie, on ne s’est pas aperçu que la pluie c’était remise à tomber. C’est l’heure de plier. Il est midi environ. Le temps de boucher les trous les plus dangereux et on repart vers notre refuge.
Ah ! c’est plus facile à la descente.
On aura encore la chance de voir quelques chamois remontant nonchalemment vers les crêtes enneigées.
Quelques bosses font le bonheur de quelques « casse-cou ». Florian semble bien s’amuser à ce petit jeu là.
Dans les pentes raides en contrebas de la route, il va nous faire la démonstration de quelques sauts, suivi dans cet exercice par Léa et Antoine. Lucas aimerait bien mais il est un peu plus prudent.
Encore quelques mètres dans cette neige qui se transforme très vite avec la douceur environnante, et c’est le retour au refuge.
Le matériel trié, on se retrouve dans la salle à manger pour partager le casse croute initialement prévu en pleine montagne.
Un bref bilan dans la grande salle et c’est déjà le retour vers nos demeures respectives.

Quelques retours
Une première pour le club et pour moi que cette expérience d’un WE pour ces petits « trappeurs ». La présence des parents s’est avérée tout à fait positive et les rôles entre l’occupation dans les moments « libres » et ceux liés à l’activité ont bien été différenciés et acceptés.
La présence de Caro fut efficace et appréciée. Un bon début pour une future encadrante… qui sait ?
Jean

Compte rendu WE
 
Pratiquant la montagne en famille ou le plus souvent en égoïste, j'étais quelque peu inquiet de me retrouver au milieu d'une horde de gamins.
On me confie ma place au milieu de la caravane. D'accord, mais je vais servir à quoi ?
Mon couteau suisse et moi n'avons pas eu longtemps à attendre pour trouver notre fonction,
une raquette défectueuse ici, un réglage là, un conseil, une astuce : le but, ne pas casser cette belle colonne qui grimpe.
Je suis impressionné par ces petits bouts qui grimpent sans râler.
Au retour au gîte je m'attendais à une soirée un peu mouvementée, mais la encore surprise. Les enfants jouent ensemble dans la calme et tout le monde profite de ce moment.
je connais le plaisir de l'effort en montagne, le plaisir des paysages de montagnes, maintenant je connais aussi le plaisir de voir évoluer les pitchouns en montagnes.
Merci à Jean et son équipe pour l'organisation, et rendez-vous pour la prochaine.
Lionel (papa de Clément)

 
On s'est bien amusé, surtout dans les trous dans la neige. En plus on a vu des chamois.
La raquette dans la forêt c'est super !
Au refuge on a bien rigolé et on a dormi sur les lits d'en haut.
J'ai fini à la traine car j'ai eu très froid au pieds, la neige est rentrée dans mes chaussettes, et c'est pas agréable du tout !!!
Je reviendrai la prochaine fois.
Clément

LES  RAQUèTTES
Je me suis bien amusé .    J’ai vu 8 chamois.  J’ai fais un trou dans la neige, j’ai sauté dans la neige et j’ai fait des raquettes. Le refuge était très bien.
Merci Jean
Antoine.  

Plus de photos sur : http://picasaweb.google.com/Binder83570/32WETrappeurHiver#







CLUB ALPIN FRANCAIS BESSILLON
C/O MAIRIE DE CARCES
31 AV FERRANDIN
83570  CARCES
Contactez-nous
Tél. 31 avenue Ferrandin 83570 CARCES
Permanences :
AU GYMANSE DU COLLEGE DE 17H 30 a 20 H